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Rappelons que le billard carambole plus connu sous le nom de billard français se joue avec 3 billes. Lors d’une partie, 2 adversaires s’affrontent en jouant alternativement jusqu’à ce que l’un deux atteigne un nombre de points ou un nombre de reprises convenu à l’avance. |
| On distingue principalement les jeux suivants : | ||
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La moyenne se calcule en divisant le nombre de points réalisés par un joueur par le nombre des reprises effectuées au cours d’une même partie.
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Lors d’un championnat, une moyenne générale est calculée sur plusieurs parties d’une même rencontre.
La force d’un joueur se déduit de sa moyenne générale, celle-ci étant différente selon le type de jeu qui est pratiqué. On parle alors de « catégories » pour désigner la force du joueur.
Une catégorie comporte tous les joueurs dont la moyenne pour un mode de jeu déterminé est comprise entre un minimum et un maximum.
A titre d’exemples, et pour des billards de 2,80m :
La catégorie RÉGIONALE 4 à la partie libre englobe les joueurs de moyenne 0 à 1,19.
Voir le tableau des catégories
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Le jeu à la partie libre est celui qui est le plus usité au billard carambole. Quand un novice veut se lancer, c’est dans ce mode de jeu qu’il tente d’apprivoiser les 3 billes, et déjà avec combien de difficulté. Les autres modes de jeu ne seront abordés que pour ceux qui maîtrisent correctement « les bases fondamentales du billard ».
Comme dans les autre modes de jeu, pour réussir un point il faut avec sa bille blanche propulsée par « un coup de queue » adroit, venir choquer chacune des 2 autres billes dans un ordre quelconque. On dit alors que le carambolage est réussi, on marque un point et l’on retente un carambolage à nouveau en conservant la même bille.
Lorsque l’on rate un carambolage, c’est à
l’adversaire de jouer à son tour, il le fait en lançant l’autre bille blanche.
Pour distinguer les 2 billes blanches, l’une est pourvue de 2 points rouges,
on l’appelle "la pointée". Un joueur joue donc avec la blanche, l’autre avec
la pointée, et ce, jusqu’à la fin de la partie.
Le joueur qui démarre la partie prend toujours la blanche.
Pour faire exception, la pointée peut être remplacée par une bille jaune. Les risques de confusion sont alors écartés. Si un joueur joue avec la bille de son adversaire, il y a faute, le point n’est pas compté s’il a été réalisé et le joueur en faute laisse les billes en place et cède son tour.
Pour réussir correctement un point au billard, il faut mettre en œuvre un nombre impressionnant de paramètres et les régler tous parfaitement. Après avoir pris le temps de "lire" le point et réfléchi sur la manière de le jouer, il faut :
prendre
une position correcte
réaliser
la visée selon une
quantité de bille choisie [1]
régler
la hauteur d’attaque [2]
régler
l’effet en direction et quantité [3]
assurer
un limage adapté
frapper
le coup avec un mécanisme et une puissance appropriés
Chacun de ces paramètres comporte une gamme de valeurs à respecter.
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Le jeu à la bande utilise les mêmes règles que le jeu à la partie libre, mais la bille du joueur doit avoir rebondi au moins sur l’une des bandes, soit :
après
avoir choqué la première bille
soit
avant tout choc avec les autres billes
dans ce dernier cas, on dit avoir joué « par bande avant ».
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petits schémas pour la compréhension :
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On peut réaliser un nombre quelconque de
bandes, avant ou après le 1er choc, A partir de 3 bandes, on peut parler de jeu
aux 3 bandes, |
Le jeu par la bande introduit une difficulté supplémentaire par rapport à la partie libre car la position laissée par l’adversaire ou même par son propre coup précédent n’est pas toujours favorable à la réalisation d’un carambolage réussi par une ou plusieurs bandes.
De ce fait, les moyennes réalisées au jeu à la bande sont moins élevées que celles obtenues à la partie libre pour un même joueur. Les catégories officielles reflètent cet état de fait.
Puisque nous parlons de jeu à la bande, il faut donner ici un des grands principes du billard, lequel sera mis en oeuvre dans tous les modes de jeu à partir du moment ou une bille touche une bande.
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Ce principe est énoncé dans tous les manuels de la manière suivante :
Incidence = Réflexion
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Sans effet latéral,"réflexion = incidence"
Ce principe n’est toutefois valable que si la bille est lancée sur la bande sans aucun effet latéral |
Lorsqu’ une bille arrive avec un angle d’incidence sur une bande, le rebond sur cette bande renvoie la bille avec angle de réflexion égal au premier. Moi je dirai donc, pour contrarier la formulation donnée dans las manuels, que c’est la réflexion qui est égale à l’incidence (le mouvement résultant est issu du mouvement qui lui donne naissance). Le principe étant vrai, le mieux serait de dire : l’angle de réflexion est identique à l’angle d’incidence. |
Un effet latéral aura pour conséquence d’augmenter ou de diminuer l’angle de réflexion dans des proportions en rapport avec la "quantité de cet effet".
L'effet appliqué du coté où va se déplacer la 1 après son rebond (sur la
2 ou sur la bande attaquée de biais) est dit : "bon effet".
L'effet appliqué du coté opposé où va se déplacer la 1 après son rebond
(sur la 2 ou sur la bande attaquée de biais) est dit : "effet contraire".
| Avec de l’effet latéral, les 2 angles ne sont plus égaux, | |
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ici du "bon effet"
ici de "l'effet contraire"
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Les effets latéraux sur la bille de tir ont aussi d’autres propriétés plus subtiles, venez les découvrir sur le terrain, par la pratique dans le club...
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Comme son nom le laisse présager, au jeu de « 3 bandes », le point n’est compté valable que si 3 bandes au minimum ont été réalisées avant que la bille de tir n’ait choqué la dernière des 2 autres.
Les bandes réalisées peuvent résulter d’une mixité de bandes avant et après le choc sur la première bille touchée.
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Comment se repérer sur un billard ? Les billards comportent des « repères » qui sont matérialisés par de petits losanges incrustés ou peints sur la boiserie entourant les bandes.
Sachant que la largeur d’un billard mesure strictement la moitié de sa longueur, on comprend que toutes les divisions sont égales tant en largeur qu’en longueur. |
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Les lignes tracées entre les repères définissent donc des carrés.Ces lignes ne figurent que sur des schémas, elles ne sont jamais tracées sur les billards. Leur vocation est de faciliter la dépose des billes sur le tapis pour réaliser des points d’entraînement d’après des manuels techniques. Elles donnent la précision nécessaire à un placement des billes, permettant de réaliser plusieurs fois le même essai. |
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Un joueur qui veut progresser tentera dans des conditions de placement identique, des dizaines de fois le même point, jusqu’à ce que sa réalisation soit parfaite et sa reproduction satisfaisante. (par exemple, réussite 8 fois sur 10)
Les repères sont très utilisés par les joueurs de 3 bandes qui , à l’aide de différents systèmes de calculs géométriques peuvent réaliser plusieurs « bandes avant » en ayant une idée précise de l’arrivée de la bille de tir sur les billes à choquer.
Le plus connu de ces systèmes porte le nom de « Diamond system ». Les repères sont numérotés, la position de la bille de tir est déduite de la proximité d’un repère, la position d’arrivée de cette bille est déduite de la proximité des billes à choquer, la différence des valeurs affectées à ces 2 positions donne le numéro du repère à viser sur la 1ere bande à touche
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Le point de départ Le joueur qui commence une partie a le choix de positionner sa bille « la blanche », à droite ou à gauche du point centré sur la ligne du 3eme repère. La bille de l’adversaire sera sur le point centré. La rouge, toujours à l’opposé du billard, sur le point unique du 7ème repère. Mais comment joueriez-vous donc ce point ? |
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Eh bien jouez-le comme ceci : Le point de départ est un point qui se joue par 3 bandes même si l’on joue à un autre mode de jeu. C’est la façon la plus classique de le jouer. Il est très facile à positionner sur le billard car des points noirs sont peints sur le tapis pour placer les billes. |
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Ci-dessous 3 figures typiques du jeu par 3 bandes :
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O n joue au-dessus du centre de sa bille,avec un peu d’effet à droite.
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On joue au-dessous du centre de sa
bille, |
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Méthode permettant de savoir en
direction |
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Ce mode de jeu, sans imposer la réalisation de bandes, ajoute une difficulté par rapport au jeu à la partie libre en limitant le nombre de points qui peuvent être effectués dans une zone donnée du billard.
Le billard est divisé 9 zones qui sont délimitées par le tracé sur le tapis à l’aide d’un crayon gras blanc et d’un gabarit de 4 parallèles aux bandes.(le tracé est effaçable par brossage du tapis)
Les 9 surfaces de jeux sont donc matérialisées par 3 rectangles et 6 carrés, tous appelés "cadres".
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Les différents jeux de cadre :
Pourquoi ces noms barbares ? C’est très simple : Le premier de ces chiffres, 47, 42, ou 38 fait référence à la grandeur du billard sur lequel on trace les lignes de cadre. Le billard de 3,10m a une largeur intérieure sur la petite bande de 141 centimètres, nous devons la diviser en 3 parties égales pour obtenir nos carrés, ceci donne 47 centimètres. Le billard de 2,80m a une largeur intérieure de 126 centimètres, ce qui nous donne le cadre de 42. Le cadre de 38 est pour le billard de 2,60m. Le 2eme chiffre indique le nombre de points qui peuvent être effectués dans un même cadre. |
Le tracé du jeu de cadres |
Au
47/1 :
Le joueur ne peut réaliser aucun point sans ne faire sortir du cadre aucune des 2 autres billes. L’une des billes doit sortir, quitte à s’immobiliser à nouveau dans le même cadre.
Au
47/2, 42/2, 38/2 :
Le joueur ne peut exécuter qu’un seul carambolage en conservant les 2 autres billes dans l’un quelconque des cadres. Au carambolage suivant, au moins une des 2 autres billes doit sortir du cadre, quitte à y entrer à nouveau.
Pour tous les jeux de cadre, si une bille est immobilisée sur une ligne de délimitation des cadres, elle est toujours jugée au désavantage du joueur.
Tout carambolage réussi en dehors de ces règles n’est pas compté, le joueur marque les points qu’il a acquis précédemment et cède son tour à l’adversaire.
Ce mode de jeu au cadre a été mis en place pour "limiter les séries" . Certains très bons joueurs réalisant 200 points d’affilée, voire plus, il devenait pénible d’attendre son tour, provoquant ainsi une démotivation de l’adversaire.
Pour jouer au cadre, il faut avoir acquis un "certain niveau de jeu" pour ne pas dire un niveau certain, sinon vous ne ferez pas de points, et ce sera aussi la démotivation pour vous.
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Petits schémas pour la compréhension : Dans le schéma 1, La bille jaune sort du cadre de départ lorsque les billes se sont arrêtées, le point est valable (1er point au 47/1 ou 2ème point au 47/2). Dans le schéma 2, La propulsion ayant été plus douce, ni la bille jaune, ni la bille rouge ne sortent du cadre lorsque le carambolage a été effectué. Au 47/1 le point sera refusé. au 47/2, il sera accepté en 1er carambolage et refusé en 2eme. |
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Le « 5 Quilles » est un mode de jeu
relativement récent qui vient compléter les autres modes de jeu plus
classiques du Billard Carambole que sont la libre, la bande, le 3
bandes, et le cadre.
Ce mode de jeu bien que récent, fait déjà l’objet de compétitions nationales officielles pratiquées par les meilleurs Français. Bien que très technique, il est plus ludique que les autres modes de jeu. C’est un excellent apprentissage pour les débutants. |
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Le jeu : Comme pour tous les jeux de carambole, ce jeu est constitué de 3 billes :
Mais également de 5 quilles :
Les 5 quilles sont positionnées au centre du billard dans une configuration précise appelé « château » |
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| Le but de la partie consiste à faire tomber en partie ou en totalité les quilles formant ce château par l’intermédiaire de la bille de l’adversaire ou la bille rouge. | |||||||||||||||
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Des points sont attribués en fonction de trois critères :
La particularité essentielle du règlement tient au fait que toute réalisation d’un coup doit se faire en carambolant la bille de l’adversaire en premier.
Tout
manquement à cette règle entraîne |
Le château |
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Au 5 quilles les fautes sont nombreuses, elles sont liées :
Pour chacune de ces fautes, des pénalités sont attribuées en accordant à l’adversaire des points positifs. Le vainqueur est bien évidemment le joueur ayant atteint le premier la distance fixée. Les tournois se déroulent selon les critères habituels bien connus : Poules, sets. Le classement des joueurs se fait sur les bases suivantes :
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